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 Annexe sur les Parthes

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Harald Sigurðarson
Harald Sigurðarson

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MessageSujet: Annexe sur les Parthes   Annexe sur les Parthes EmptySam 17 Fév - 2:47
Annexe sur les Parthian


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Dans l'ordre de l'image ci-dessus: Parthes - Eranshahr


Résume Avantage/Inconvénient :


L'Empire Parthe peut devenir une très grandes puissances dans le moyen orient, elle possède une cavalerie qui est l'une des meilleurs et qui fait sa fierté. Elle a le potentiel d'acquérir beaucoup de territoire et ainsi de population recrutable, mais attention, sont ennemis juré les Eranshahr ne sont pas loin et l'infanterie de base Parthian n'ai pas aussi forte que celle des Grec ou bien des Romains mais reste tout à fait correcte contre les Eranshahr. Surveiller aussi les nobles Parthian qui peuvent se rebellé contre vous.


Gouvernement et administration :

Autorité centrale et rois semi-autonomes


Par rapport au précédent Empire achéménide, le gouvernement parthe était remarquablement décentralisé. Une source historique locale révèle que les territoires supervisés par le gouvernement central étaient organisés d'une manière similaire à celle de l'Empire séleucide. Leur territoire était divisé selon trois niveaux hiérarchiques : Les marzbāns, les xšatraps et les dizpats parthes étaient similaires aux satrapies, aux éparchies et aux hyparchies séleucides. L'Empire parthe incluait également plusieurs royaumes semi-autonomes comme l'Ibérie, l'Arménie, l'Atropatène, la Gordyène, l'Adiabène, Édesse, Hatra, la Characène, l'Élymaïde et Persis. Les dirigeants de ces états gouvernaient leurs propres territoires et frappaient leur propre monnaie différente des pièces royales frappées dans des forges impériales. Cela n'était pas très différent de l'Empire achéménide, qui possédait également quelques cité-états et même des satrapies distantes semi-indépendantes mais qui « reconnaissaient la suprématie du roi, payaient un tribut et fournissaient un soutien militaire » selon l'historien Brosius. Cependant, les satrapes de l'Empire parthe gouvernaient des territoires plus petits et avaient probablement moins de prestige et d'influence que leurs prédécesseurs achéménides. Durant la période séleucide, la coutume de dynasties régnantes locales avec une autonomie limitée et parfois en rébellion ouverte, devint la norme et celle-ci se poursuivit durant la période parthe.


Noblesse :


Le Roi des Rois dirigeait le gouvernement parthe. Il maintenait des relations polygames et son successeur était habituellement le premier de ses fils. Comme pour les Ptolémées d'Égypte, il existe également des documents relatant le mariage des rois arsacides avec leurs nièces et même leurs demi-sœurs ; la reine Musa épousa son propre fils bien que cela ait été un cas extrême et isolé. Brosius fournit un extrait d'une lettre rédigée en grec par le roi Artaban II en 21 ap. J.-C. s'adressant au gouverneur (appelé « archonte ») et aux habitants de la ville de Suse. Des postes spécifiques de gardes du corps et de trésorier sont mentionnés et le document prouve qu'« alors qu'il existe des juridictions locales et des procédures pour les nominations aux postes les plus importants, le roi pouvait agir pour le compte d'un individu, réexaminer une affaire et modifier les décisions locales s'il considérait cela comme approprié »

Les titres héréditaires de la noblesse hiérarchique enregistrés durant le règne du premier monarque sassanide Ardachîr Ier reflètent probablement les titres déjà en vigueur sous l'ère parthe. Il existait trois catégories de nobles, la plus haute était constituée par les rois locaux directement sous l'autorité du roi des rois, la noblesse médiane était liée au roi des rois par le mariage, et la noblesse inférieure était composée de chefs de clans locaux.

À partir du Ier siècle, la noblesse parthe exerça une grande influence dans la succession et la déposition des rois arsacides. Certains nobles occupaient les fonctions de conseillers à la cour royale, voire de prêtres. Sur les grands clans nobles parthes recensés au début de la période sassanide, seuls deux sont explicitement mentionnés dans les premiers documents parthes : la Maison des Souren et la Maison des Karen. L'historien Plutarque nota que les membres du clan Suren, les nobles de plus haut rang, avaient le privilège de couronner chaque nouveau roi arsacide lors de la cérémonie de couronnement. Par la suite, certains des rois parthes ont revendiqué une ascendance achéménide. Cela fut récemment corroboré par la présence possible d'une maladie héréditaire (neurofibromatose) démontrée par les descriptions physiques des souverains et les preuves de maladie familiale sur les anciennes pièces.

Sept grands clans parthes


Les Sept grands clans Parthes ou Sept Grandes Maisons (en persan Haft Khandan) étaient des maisons nobles à la cour parthe. Ils étaient les nobles les plus proches du Roi des Rois.

En fait, seules trois familles semblent avoir bénéficié de la même position élevée à la cour des roi parthes :

   la Maison de Karen, en Médie ;
   la Maison de Suren, du Sakestan (Sistan) ;
   la Maison des Ispahbudhān d'abord dans le Gorgan puis dans l'ensemble du Khorassan.

Toutes s'attribuent le nom de « Pahlav » ou « Parthe ».

Trois autres maisons sont :

   la Maison des Spandiyadh ou Isfandiyar à Rey ;
   la Maison de Mihrān, de Comisène (Semnan) ;
   la Maison de Ziks.

Il existe par ailleurs d'autres maisons féodales secondaires comme :

   la Maison de Aspahapet, de Apartvaticène (Yazd) ;
   la Maison de Dahae, de Astabène (Kuchan) ;
   la Maison de Parni, de Parthyène (Parthaunis) ;
   la Maison de Sohae, de Margiane (Merv).


Armée :


L'Empire parthe n'avait pas d'armée de métier mais était néanmoins capable de recruter rapidement des troupes en cas de crises locales. Il existait une garde permanente attachée à la protection du roi comprenant des nobles, des serfs et des mercenaires mais cette troupe était de petite taille. Des garnisons étaient maintenues en permanence dans des forts frontaliers ; les inscriptions parthes révèlent certains des titres militaires accordés aux commandants de ces unités. Les forces militaires pouvaient également être utilisées pour des démonstrations diplomatiques. Par exemple, lorsque des émissaires chinois visitèrent la Parthie à la fin du IIe siècle av. J.-C., le Shiji avance que 20 000 cavaliers furent envoyés vers les frontières orientales pour servir d'escorte aux ambassadeurs même si ce nombre est peut-être exagéré.

La principale force de frappe de l'armée parthe était ses cataphractaires, un type de cavalerie lourde où le cavalier et sa monture étaient complètement recouverts d'une cotte de mailles. Les cataphractaires emportaient une lance pour briser les lignes ennemies ou des arcs pour harceler l'adversaire. Du fait du coût de l'équipement, les cataphractaires étaient recrutés au sein des aristocrates qui, en retour de leurs services, demandaient une mesure d'autonomie au niveau local aux rois arsacides. La cavalerie légère était issue de la classe populaire et servait d'archers montés ; ils portaient une tenue légère dans la bataille. Ils utilisaient des arcs composites et pouvaient tirer sur l'ennemi tout en s'éloignant de lui dans une technique très efficace appelée « tir parthe ». La cavalerie lourde et légère de Parthie joua un rôle décisif dans la bataille de Carrhes où une force parthe battit une armée romaine bien plus nombreuse commandée par Crassus. L'infanterie légère, composée de conscrits et de mercenaires était employée pour disperser l'ennemi après les charges de cavalerie.

La taille de l'armée parthe est inconnue, de même que celle de la population globale de l'empire. Cependant, les fouilles archéologiques dans les anciens centres urbains révèlent des implantations qui auraient pu accueillir un grand nombre d'habitants.


Société et culture :

Hellénisme et renouveau iranien


Bien que la culture grecque des Séleucides ait été largement adoptée par les peuples du Proche-Orient durant l'époque hellénistique, l'ère parthe vit un renouveau de la culture iranienne dans le domaine de la religion, des arts et même de la mode vestimentaire. Conscients des racines grecques et iraniennes de leur parenté, les dirigeants arsacides se définirent d'après le roi des rois perse et affirmèrent également qu'ils étaient philhellènes (« amis des Grecs »). Le mot « philhellène » était inscrit sur les pièces parthes jusqu'au règne d'Artaban II vers 128 av. J.-C. La disparition de cette inscription signifiait un renouveau de la culture iranienne en Parthie. Vologeses Ier fut le premier arsacide à faire apparaître l'écriture et la langue parthe aux côtés du grec ancien maintenant presque illisible. Cependant, l'emploi d'inscriptions avec l'alphabet grec sur les pièces parthes continua jusqu'à l'effondrement de l'empire.

L'influence de la culture grecque ne disparut cependant pas de l'Empire parthe et l'on sait que les Arsacides appréciaient le théâtre grec. Lorsque la tête de Crassus fut apportée à Orodès II, lui et le roi arménien assistaient à une représentation des Bacchantes de l'auteur grec Euripide (480-406 av. J.-C.). Le metteur en scène de la pièce décida d'utiliser la véritable tête tranchée de Crassus pour représenter celle de Penthée.

Sur ses pièces, Arsace Ier était représenté de la même manière que les satrapes achéménides. Selon A. Shahbazi, Arsace « s'écarta délibérément des pièces séleucides pour renforcer ses aspirations royales et nationalistes et il se fit appeler Kārny/Karny (en grec ancien αυτοκρατής : autocratès), un titre déjà porté par les généraux achéménides comme Cyrus le jeune ». En phase avec les traditions achéménides, les bas-reliefs représentant les rois arsacides étaient gravés sur le mont Behistun, où se trouvent des inscriptions royales de Darius Ier (r. 522-486 av. J.-C.). De plus, les Arsacides revendiquaient une filiation avec Artaxerxès II (404-358 av. J.-C.) afin de renforcer leur légitimité sur les anciens territoires achéménides en étant les « légitimes successeurs des glorieux rois » de l'Iran antique. Artaban III nomma l'un de ses fils Darius et revendiquait l'héritage de Cyrus. Les rois arsacides choisissaient des noms typiquement zoroastriens pour eux-mêmes et parfois issus du passé mythologique de l'Avesta selon Vladimir Loukonine. Les Parthes adoptèrent également le calendrier babylonien avec les noms achéménides du calendrier persan, remplaçant le calendrier macédonien des Séleucides.


Religion :


L'Empire parthe, étant culturellement et politiquement hétérogène, abritait une grande variété de croyances religieuses, les plus nombreuses étant celles dédiées aux cultes grec et perse. La plupart des Parthes étaient polythéistes même s'il existait une minorité juive. Les divinités grecques et iraniennes étaient souvent rassemblées en une seule. Par exemple, Zeus était souvent associé à Ahura Mazda, Hadès avec Angra Mainyu, Aphrodite et Héra avec Anahita, Apollon avec Mithra et Hermès avec Shamash. En plus des principaux dieux et déesses, chaque groupe ethnique et chaque ville avait ses propres divinités. De même que les souverains séleucides, l'art parthe indique que les rois arsacides se considéraient comme des dieux ; ce culte impérial était peut-être le plus répandu.

L'étendue du contrôle arsacide sur le zoroastrisme est débattu dans les recherches modernes. Les partisans de Zoroastre auraient considéré inacceptables les sacrifices sanglants des cultes iraniens d'avant la période parthe. Cependant, il y a des preuves que [[Vologèse Ier]] encouragea la présence des prêtres zoroastriens à la cour et soutint le rassemblement des textes sacrés qui formèrent l'Avesta. La cour sassanide adopta par la suite le Zoroastrisme comme la religion d'état officielle.

Bien que Mani (216-276 ap. J.-C.), le prophète fondateur du manichéisme, n'ait pas proclamé sa première révélation avant 228/229 ap. J.-C., Bivar avance que cette nouvelle foi incorporait des « éléments du mandéisme, de la cosmogonie iranienne et même des échos du christianisme ... elle peut être considérée comme le reflet des doctrines religieuses mêlées de la fin de la période arsacide que l'orthodoxie zoroastrienne des Sassanides allait rapidement balayer ».


Art et architecture :


L'art parthe peut être divisé en trois phases géo-historiques : l'art de la Parthie elle-même, l'art du plateau iranien et l'art de Mésopotamie. Le premier exemple véritable d'art parthe, découvert à Mithridatkert/Nisa, combinait des éléments d'art grec et iranien en ligne avec les traditions achéménide et séleucide. Dans la seconde phase, l'art parthe trouve son inspiration dans l'art achéménide, comme illustré par le relief représentant l'intronisation de Mithridate II au Mont Behistun. La troisième phase apparut graduellement après la conquête parthe de la Mésopotamie.

Les motifs communs de la période parthe incluaient des scènes de chasse royales et l'intronisation des rois arsacides. L'usage de ces motifs s'étendit à la représentation des portraits royaux des dirigeants locaux. Les techniques artistiques usuelles étaient les reliefs muraux, les fresques et même les graffitis. Les motifs floraux géométriques et stylisés étaient également représentés sur des murs en stuc ou en plâtre. Le motif commun de la période sassanide montrant deux cavaliers engagés dans un combat avec des lances apparut pour la première fois dans les reliefs parthes du mont Behistun.

Dans l'art du portrait les Parthes favorisaient la frontalité, signifiant que le sujet de la peinture ou de la sculpture ou des gravures sur les pièces faisait face au spectateur au lieu de présenter son profil. Bien que la frontalité dans l'art du portrait était déjà une ancienne technique artistique lors de la période parthe, Daniel Schlumberger explique l'innovation de la frontalité parthe:

« La 'frontalité parthe', comme nous sommes maintenant habitué à l'appeler, diffère profondément à la fois de la frontalité proche orientale et grecque même si elle est sans doute issue de cette dernière. À la fois dans l'art grec et oriental, la frontalité était exceptionnelle : dans l'art oriental elle était réservée à un petit nombre de personnages traditionnels ou mythologiques ; dans l'art grec, la frontalité était une option rarement utilisée, généralement lorsqu'elle était demandée par le sujet. Dans l'art parthe, au contraire, la frontalité devint le traitement normal du sujet. Pour les Parthes, la frontalité n'est rien d'autre que l'habitude de montrer, dans les bas-reliefs et dans la peinture, tous les personnages de pleine face au prix (selon nos critères modernes) de la clarté et de l'intelligibilité. Son usage était si systématique qu'il a conduit de facto à la disparition complète de la vue de profil et de toutes les attitudes intermédiaires. Cet état de chose singulier semble avoir été établi au cours du Ier siècle. »

L'art parthe, avec son usage distinct de la frontalité dans les portraits, fut perdu et abandonné lors des profonds changements culturels et politiques apportés par l'Empire sassanide. Cependant, même après l'occupation romaine de Dura-Europos en 165 ap. J.-C., la frontalité parthe continua d'être employée. Celle-ci est illustrée par les peintures murales du IIIe siècle de la synagogue de Dura-Europos.

La ronde-bosse n'a livré que peu d'œuvres, mais les rares pièces découvertes témoignent de l'originalité de l'art parthe. Les exemples majeurs qui peuvent être cités sont la statue en bronze d'un chef parthe conservée au musée national d'Iran de Téhéran, la statue d'Héraclès trouvée à Séleucie ou encore la tête de marbre d'une reine parthe découverte à Suse.

L'architecture parthe adoptait des éléments achéménide et grec mais restait distinct de ces deux derniers. Le style est attesté pour la première fois à Mithridatkert/Nisa. La maison ronde de Nisa est similaire aux palais hellènes mais est différente car elle forme un cercle et une voûte dans un espace carré. Cependant, les œuvres d'art de Nisa incluant des statues en marbre et des scènes gravées dans des rhytons d'ivoire sont sans aucun doute influencés par l'art grec

Une marque caractéristiques de l'architecture parthe était l'iwan, une salle d'audience soutenue par des arches et/ou des voûtes en berceau ouverte sur l'un des côtés. L'emploi de la voûte en berceau remplaça l'usage hellénique des colonnes pour soutenir les toits. Même si l'iwan était connu durant la période achéménide et était utilisé pour des petites structures souterraines, ce sont les Parthes qui furent les premiers à l'employer sur une échelle monumentale. Les premiers iwans parthes ont été construits à Séleucie au début du Ier siècle. Les iwans monumentaux ont également été trouvés dans les anciens temples d'Hatra et ont peut-être été copiés sur le style parthe. Le plus grand iwan parthe de ce site a une envergure de 15 m.

(C) Saecula Bellis
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Annexe sur les Parthes

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